6-10-11- VILNIUS-NIRZA

 

   Ce matin, nous prenons le bus pour visiter VILNIUS, la capitale. Claire, notre guide nous donne quelques éléments sur son pays. Avec 65000km2 et 3 Millions d’habitants, les Lituaniens se sentent bien dans l’Europe depuis 2004. Pays boisé sur le tiers de sa surface, l’exploitation du bois représente 10% de l’économie et les Lituaniens sont fiers d’approvisionner IKEA à hauteur de 20%.


Quand on parle de crise en France, cela les fait sourire ; ils ont connu pire sous le régime soviétique. Le SMIC à 680€ et les retraites à 300€ aujourd’hui, ne leur permettent pas de faire les fanfarons avec un litre de GO à 1.22€. Néanmoins, ils aiment déguster une bière en terrasse ou se baigner dans les milliers de lacs à leur disposition. L’agriculture est peu développée ; ils arrivent à être autosuffisants en tomates sur 10 mois de l’année (serres), depuis l’Europe, ils ont abandonné la production de Lin mais ils continuent l’exploitation avec de l’importation de Normandie. Le climat continental prononcé, fait osciller les températures entre -30 et +30, même s’il y a environ deux mois de neige par an ; il est difficile de skier avec une altitude maximum de 240m.



Vilnius, capitale avec 565 000 habitants est reposante ; les parcs et forêts représentent 42% de son territoire ; après en avoir fait le tour en bus, nous déambulons à pied dans la vielle ville, les églises sont toutes plus belles les unes que les autres. Les Lituaniens catholiques à 85%, sont très pratiquants et 53 églises sont à leur disposition.


 

   Depuis l’indépendance, début 1989, la réorganisation en 90, leur drapeau jaune vert rouge est en berne sur tous les édifices. Tour à tour, depuis la seconde guerre, polonaise, nazie et soviétique, Vilnius possède le charme des villes aux multiples influences culturelles et architecturales.



  Il est maintenant l’heure de prendre la route pour la Lettonie, superficie identique, 2 millions d’habitants ; comme ses consœurs Baltes, depuis 1991 elle a été dépecée par les soviets. Nous ne passerons pas plus de temps sur cette terre qui mériterait pourtant un détour par Riga, la capitale. Nous approchons de la frontière Russe et nous dormirons à Nirza.


   C’est Anne Marie qui fait les 200 derniers km, elle empruntera les routes à 3 grammes !!!