Patrimoine mondial de l'UNESCO :

Grottes de Mogao

Les grottes de Mogao, littéralement : « grottes d'une hauteur inégalée »), ouvertes au public depuis 1980 (seules quarante grottes restent ouvertes au public, par roulement, dont dix en permanence), forment un système de 492 chapelles bouddhistes près de Dunhuang, dans la province de Gansu en Chine, en marge du désert de Gobi. Ces temples ont été élaborés dans 492 grottes, creusées dans la paroi rocheuse par des moines à partir du IVe siècle. Les premières grottes n'étaient pas plus grandes que des cercueil. Des communautés monastiques commencèrent vite à percer des cavités plus grandes pour des actes de dévotion publique, et à orner les sanctuaires d'effigies de Bouddha. C'est de ces premières grottes que vient le nom de grottes des mille Bouddhas, ou grottes de Dunhuang. Certaines de ces grottes abritent des statues de Bouddha de très grande dimension. Les moines bouddhistes placèrent des dizaines de milliers de manuscrits et de peintures dans une petite salle attenante à l'une des grottes.

Ces grottes constituaient des lieux de culte d'une grande importance, sur la route de la soie. Leur réalisation s'est étalée sur une longue période allant du IVe au XIVe siècle, avec un point culminant sous la dynastie des Tang, entre le VIIe et le Xe siècle. C'est d'ailleurs de cette époque que datent les plus belles grottes. Ce sont probablement les plus anciennes grottes recouvertes de peintures murales de Chine, depuis l'antiquité, après les Grottes de Kizil.

Une légende locale affirme qu'en 366 apr. J.-C., le moine bouddhiste Lie Zun (Lo-tsun) eut une vision de mille Bouddhas, et convainquit un pèlerin de la route de la soie de bâtir les premiers temples.

Les temples se multiplièrent, pour arriver à plus d'un millier, accompagnant le développement de la route de la soie. Du IVe au XIVe siècle, les moines de Dunhuang rassemblèrent des manuscrits venant de l'Occident, et des pèlerins commencèrent à orner les murs des grottes de peintures. Celles-ci couvrent 42 000 m2. L'essentiel des aménagements datent cependant de la dynastie Tang entre le VIIe et le Xe siècle. Les grottes furent abandonnées au XIVe siècle.

L'importance du développement du bouddhisme en cet endroit s'explique par la faveur dont jouit cette religion sous la dynastie Tang (618 – 690, puis 705 – 907), au moment où ceux-ci développaient largement la route de la soie, tout au long de laquelle se perpétue le souvenir du moine bouddhiste Xuanzang. Le bouddhiste reste influent sous la République de Chine et la République populaire de Chine.

Les moines bouddhistes menaient dans ces grottes une vie austère à la poursuite de l'illumination.Les peintures, aides à la méditation, servaient aussi à l'instruction des analphabètes en matière de légendes et de croyances bouddhistes.

Les peintures décrivent la vie et l'œuvre de Siddhartha Gautama dit Sakyamuni, le Bouddha historique. Mais ce lieu de piété montre également des scènes où se mêlent plusieurs cultures orientales, notamment hindouistes.

Les grottes firent l'objet de plusieurs vagues de dégradation : les musulmans détériorèrent la statuaire. Les cavités servirent de refuges aux russes blancs au début du XXe siècle. Par contre, la Révolution culturelle épargna le site.

De nos jours, le site est une importante attraction touristique, et l'objet de recherches archéologiques. Les grottes de Mogao sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987

La journée va être plus tranquille; nous passons une nuit de plus à Dunhuang; cela va donc être apéro déjeunatoire avant une petite sieste.

Puis une animation, cuisine ravioli est organisé sur le parking de l'hôtel; Anne Marie est maintenant une pro dans la matière.

Et si on refaisait un petit apéro, avant de retourner en ville, je glisse également la photo de notre guide de ce matin; c'est marrant, nous l'avions rencontré hier soir par hasard (vous avez vu, ma collection de canne s'enrichit; pour celle ci, il s'agit de "popular" peuplier).

Maintenant, promenade en ville, avec un repas bien à la "Chinoise", très assaisonné:

Demain, nous nous dirigerons vers Hami, kumul, le pays des ouigours, la chine de l'Ouest (pays musulmans).