Départ de Koucha, ce matin en convoi à 8h30, la police nous escorte pour la visite des grottes de Kizil ; nous éviterons ainsi plusieurs checkpoints.

Les paysages, comme à chaque fois nous émerveillent ; nous en prenons plein les yeux :

Situées à 75km au nord-ouest de la ville, ces grottes ont été creusées et peintes entre le 3ème et le 7ème siècle par des moines Bouddhistes Indiens. La différence avec les fresques de Mogao est visible, situées sur la route de la soie, c’est sur cette route que les civilisations se sont croisées et influencées, au fil des siècles (culture, religion, économie, etc..).

 Ensuite, les différentes guerres et l’Islamisme ont beaucoup contribués à la dégradation de ces chefs d’œuvres ; de plus au début du 20ème, des archéologues Européens se sont chargés de  retirer une partie de ce qui restait (peut être sauvegardé, dans nos musées Berlin, Paris..)

  La vue depuis les grottes, sur l’oasis est magnifique, les moines avaient bien choisis leur lieu de prière.

Une salade délicieuse dans le camping-car, et nous reprenons la route pour Aksu. Anne Marie, conduit pendant que je blogue, elle transpire malgré la clim, et je m’applique pour réaliser les meilleurs clichés. La police ne rigole pas, et bien que l’économie de Aksu est principalement agricole, avec du coton, nous  verrons essentiellement des fruitiers. Il y a beaucoup de mines de sel (cf photo ci-dessous).

Aksu est une ville et le siège de la Préfecture d’Aksu, Xinjiang, située à l’extrémité nord du Bassin du Tarim. Le nom Aksu signifie littéralement l’eau blanche (en turc) et est utilisé pour la ville oasis et la rivière. Environ 660000 personnes habitent Aksu. Encore 5 à 600 km, et nous quitterons la Chine.

Sont également produits les céréales, fruits, huiles et les betteraves. L’industrie est principalement constituée de tissage, de ciment et d’industries chimiques. Nous arrivons à Aksu, nous allons passer la nuit à l’hôtel, le gouvernement Chinois n’a pas donné la permission à nos organisateurs de dormir dans les camping-cars, cette région reculée craint et les camping caristes européens que nous sommes seraient une belle cible pour les terroristes.

Depuis le 14ème étage, nous avons une très belle vue sur la ville et demain matin, nous ferons le marché avant de reprendre la route.