Jeudi 16 Aout, départ pour la frontière Ouzbèque.

Nos guides nous ont recommandés de partir à 8h ; nous sommes seulement à 7km ; on nous a demandé là encore de s’armer de patience.

Anne Marie a décidé de faire du change, il nous reste des Coms (Kirghize) plus quelques Euros ; avec l’équivalent de 150€, elle revient plus que millionnaire, 1 million 490 de Soums, cela fait des billets ; on est riche, je suis content ; j’achète un paquet de café lyophilisé (95gr) ; ail, j’en ai pour 18000 Soums.

Onze heures, midi, et bien nous allons manger à la frontière :

Midi, trente, nous avançons, frontière Ouzbèque, fouille du camping-car, passe ports, photos, papiers véhicules, etc… En ce qui nous concerne, nous franchissons à 14h, les derniers baroudeurs passeront à 16h.

 Dés les premiers kms, ce sont les champs de cotons qui nous attirent, des dizaines d’ha avec irrigation par immersion ; les guides nous ont parlés des conflits entre le Kirghizstan et l’Ouzbékistan pour l’eau ; l’ouzbèque en voudrait plus l’été et le Kirghizstan qui fait de l’électricité avec, n'a pas besoin d'en lâcher beaucoup à cette saison ! Voyez pour l’irrigation, il y a des systèmes de trappe pour inonder telle ou telle parcelle.

Nous allons voir également du maïs, de la vigne, des pruniers et nous arrêtons sur un petit marché ou de vieux métiers nous passionnent, affûteurs, sabotiers etc… Les Ouzbèques sont très accueillants : « bonjour les Français, on nous donne du pain, des glaces »

 Le "Road-book" nous conseille de faire un arrêt au Park Babour, animation, petit musée; nous suivons donc ce conseil. Il y a des manèges, c'est ombragé, des familles déjeunent, discutent, d'autres dansent. Anne Marie est interpellée par une jeune fille qui parle Anglais, elle a 16 ans, aimerait une photo, puis elle nous présente sa famille, les parents, les frères et sœurs, les grands parents, les oncles et tantes. Il y a échange de flyers, de tour Eiffel, de bonbons; nous sommes invités à prendre le thé, puis la salade, le riz, la viande; ensuite danse, échange avec les "gars de la classe". Nous voulons partir; non il faut attendre, on a préparé des surprise, les femmes re préparent des salades, le pain, le riz avec le mouton, le photographe professionnel arrive; bref, nous sommes dans l'embuscade; nous repartons vers 18h30 en ayant passé une super après midi avec le sentiment qu'il y a des gens formidables sur toute la planète:

Lorsque nous arrivons sur notre lieu de bivouac, nous sommes les derniers, il fait presque nuit te le briefing se fait sous un magnifique coucher de soleil sur la place de la gare de Andijan:

Nous resterons deux nuits sur ce parking, demain nous avons un bus pour faire plusieurs visites dans cette vallée de Ferganna, "Roustam" nous fera plus de commentaires…