430 kms, et nous serons à la frontière, cette route qui va nous faire quitter l’Ouzbékistan, restera gravée dans nos mémoires, le désert, des troupeaux mais surtout des nids de poule et une rude journée.

Nous quittons Nukus à 8h, Anne Marie au volant pour 100kms encore, Jean Yves et sa femme nous rejoindrons dans 2h. Nous avons encore une cinquantaine de kms dans cet oasis avant le désert. Nous traversons à nouveau l’Amoudaria et de nombreux canaux :

Au km 102, Rustam, Charles, Jean Yves et Anne Marie (sa femme) nous rattrapent. Jean Yves est content de récupérer son camping-car après une semaine. Nous aurons réalisé un peu plus de 1000kms avec.

Retrouvaille des « Anne Marie »

Nous longeons sur la gauche, le cimetière Daout Autor (origine 18ème siècle)

Puis c’est à nouveau, le désert de Kizilkum « les seules âmes qui vivent » dans ce secteur sont les troupeaux de chameaux, les dromadaires et quelques chacals. Non, il y a aussi, beaucoup d’activités, nous avons une usine de sodium sur la droite et bien d’autres..

  Un peu de solitude…

Et de nouveau, de la compagnie, attention, un dromadaire peut en cacher un autre:

Et, on ne vous explique pas : « l’état de la route » 30 à l’heure maxi !

Plusieurs heures plus tard, nous voici au bivouac, il fait presque nuit, des amis pour l’accueil :

 Jean Yves a eu une rude journée ; Jean Paul « le guerrier » a eu plusieurs problèmes avec le ventilateur, l’alternateur etc.. Moi et Dédé, allons lui filer un coup de main à la pile, pour remplacer les courroies et refixer l’alternateur qui est tombé dans le fond du carter. Quelques heures plus tard, retour au bivouac ; pendant ce temps Rustam, avait invité un ami conférencier pour parler de la mer d’Aral. « D’après lui et bien d’autres, les Russes ont fait supporter cette catastrophe (2éme plus grande catastrophe écologique après Tchernobyl) à l’économie du coton ; en fait, plusieurs bases militaires, implantées au bord de la mer et dans les îles, ont réalisés des essais explosifs, nucléaires, etc et ont déclenchés des cataclysmes parallèles, qui auraient eu autant d’influence néfaste sur le niveau et sur les différentes conséquences.

Après une bonne nuit, dans un endroit bien tranquille, un copieux petit déjeuner nous permettra de franchir la frontière avec sérénité. Avant de partir, nous transformons les soums qui nous restent en Tengues et postérisons le lieu avec quelques photos :

 Les 5 kms jusqu’à la frontière se font en convoi du camping-car 21 au camping-car 01. Puis voici la douane Ouzbéo-Kazakhe ; Pour la première, une heure suffira, mais ensuite il y a relève, défilé, café.Prenons patience, midi, nous allons bientôt franchir la Kazakhe, cela avance :


C'est aussi l'occasion de faire quelques rencontres…