5-SEPTEMBRE

Ce matin, frontière Georgio-Turque, la frontière est au bord de la mer noire, les Monts Caucase bordent la mer et nous franchissons plusieurs tunnels. Le passage est assez rapide, quelques difficultés avec nos assurances qui n’étaient soi-disant pas conformes, quelques-uns qui paient des amandes ; mais deux, trois heures après, tous les équipages sont en Turquie :


Un peu plus grande que la France, 72 millions d’habitants, 8000km de côtes baignées par quatre mers ; nous allons la traverser d’est en ouest en un peu plus d’une semaine pour la découvrir.


Les vaches sont encore les maîtresses sur les routes ; elles n’ont pas l’air intéressées par l’appel à la prière des Musulmans (95% des turcs sont Musulmans).

C’est aussi le moment de changer de monnaie, nous transformons nos roubles Russes en Livre Turque. Un petit port de pêche, bien sympathique nous sert de halte.

Nous longeons la côte sur 200 kms, cette région ou on produit thé et noisettes, un bon bain et un café turc sont incontournables.

Un aperçu du bâti, sur la côte :

Anne Marie aurait préféré du poisson, ce sera pour ce soir, le cuistot de ce restaurant en a décidé autrement :


Nous voici installé dans un camping tout près du monastère de Sumela (Anne Marie visitera demain matin ; je dois rester avec Jean-Yves pour un roulement de roue qui fait du bruit depuis quelques semaines). Pour ce soir, ce sera bien de la truite locale.